Glossaire : indices techniques

L'indice de protection (IP) est une norme internationale établie par la Commission électronique internationale. L'IP est un indicateur du niveau de protection d'un luminaire face à des corps extérieurs. Cet indice est représenté par deux chiffres. Le premier représente la résistance aux intrusions solides (poussières par exemple). Le deuxième chiffre la résistance aux intrusions liquides (eau par exemple). Par exemple, pour éclairer un entrepôt industriel, il faudra opter pour un éclairage industriel étanche entre un IP 65 et un IP 69K. A l'inverse, un commerce ne nécessite pas une telle protection contre les poussières et liquides. Il est possible par exemple d'opter pour un plafonnier ou une applique entre un IP 20 et un IP 44.

La notion de « Papillotement » est définie par la norme comme la perception, pour un observateur statique, d’une instabilité de la sensation visuelle due à un stimulus lumineux.

La notion d’« Effet stroboscopique » correspond à un changement dans la perception des mouvements, pour un observateur statique dans un environnement statique, dû à un stimulus lumineux.

Les fluctuations peuvent être induites par la source lumineuse elle-même, la source d’alimentation ou d’autres facteurs d’influence.

La mesure du papillotement utilisée est le paramètre « Pst LM ». Historiquement, ce phénomène avait bien diminué avec l’apparition des ballasts électroniques pour les lampes et tubes mais l’utilisation de la LED a remis ce sujet d’actualité.

La mesure de l’effet stroboscopique utilisée est la « SVM » (mesure de la visibilité stroboscopique). Cela correspond par exemple à une roue qui donne l’impression de tourner à l’envers.

Les valeurs à ne pas dépasser selon la norme SLR en vigueur sont les suivantes:

• PstLM < 1.0 à pleine charge.
• SVM < 0.9 , puis dans le futur < 0.4 à pleine charge.

Ces valeurs seuil permettent de proposer à l’utilisateur une fréquence de scintillement propice au travail sans risque d’inconfort ni perturbation lors de l’activité professionnelle. Tous nos luminaires ont été mesurés et améliorés lorsque nécessaire afin de respecter ces exigences.

Ces modulations temporelles peuvent provoquer des gênes diverses voire des accidents et constituer des troubles pour la santé, d’où l’importance du sujet. Plus précisément, les effets indésirables peuvent être :

• Crise d’épilepsie.
• Effet stroboscopique.
• Migraine ou céphalée sévère.
• Nausées.
• Perturbations visuelles, fatigue oculaire.

L'Indice de Rendu des Couleurs (IRC) correspond à la capacité d'un luminaire à restituer les couleurs et contrastes avec un rendu similaire à la lumière naturelle du soleil. Cet indice varie entre 1 et 100. Plus l'IRC est élevé, plus le rendu du luminaire est similaire à celui du soleil. La technologie circadienne (univers BioFeel) regroupe des luminaires avec un IRC>90. Le Waouh, puits de lumière circadien bénéficie d'un IRC>97. Ainsi, ce dernier permet d'obtenir un rendu quasi identique à la lumière du jour. Le Honi, plafonnier LED bénéficie d'un excellent rendu des couleurs >90.

L'IK indique le degré de résistance d'un luminaire contre les chocs mécaniques externes dans le cadre de son utilisation. Il correspond à la norme internationale EN-62262. L'unité de mesure employée est le Joule qui correspond à l'énergie de l'impact. Celui-ci peut varier de 0 (aucune résistance) à 10 (résistance à un impact de 20 joules). Par exemple, un choc de 10 joules correspond à l'impact d'une masse de 5 kg à une hauteur de 200mm. En fonction de la configuration des lieux de l'installation, la nécessité d'avoir une plus ou moins grande résistance ne sera pas la même. Nous disposons d'un laboratoire avec un "marteau pendulaire" qui nous permet de tester la résistance des luminaires en conditions réelles afin d'assurer la sécurité des utilisateurs. Nous proposons, par exemple, des hublots IK10 et anti-vandales comme la gamme Polyevo, la gamme Stairled, la gamme Omegaled, la gamme Komet ou encore la gamme Omega First. 

L'UGR ( Unified Glare Rating) permet de quantifier l’éblouissement que peuvent subir les usagers à l’intérieur d’un bâtiment. Cette technique permet de définir l'éclairement d'un luminaire dans son environnement. L'UGR est une formule de calcul mise en place par la norme EN 12464-1. Celle-ci impose des valeurs maximales d'UGR en fonction de l'usage des pièces en éclairage intérieur des lieux de travail. Par exemple, pour un couloir l'UGR maximal est de 28. Pour une salle de conférences, l'UGR maximal doit être de 19. Afin de mesurer convenablement le taux d'éblouissement, il est important de prendre en compte : l'éclairement, la réflectivité, la géométrie des tâches. La répartition des luminaires, la forme de la pièce, la ou les positions de personnes concernées dans la pièce sont également à considérer.

L'Ellipse de MacAdam permet de mesurer l'homogénéité des teintes côte à côte afin d'obtenir des couleurs suffisamment proches et ne pas gêner le confort visuel. La taille de l'ellipse permet détablir la zone de variation d'une couleur. 

Le SDCM (Standard Deviation Colour Matching) permet d'établir la taille de l'ellipse. Celui-ci correspond à un chiffre compris entre 1 et 8. On considère qu'en dessous de 3 SDCM, les différences sont peu discernables par l'oeil humain. Le SDCM est renseigné dans toutes nos fiches techniques. Cela vous permet de choisir votre luminaire en fonction de vos attentes.